CESC Comité d'Education à la santé et à la Citoyenneté

Egalité filles/garçons

Par admin clement-ader, publié le jeudi 2 mars 2017 12:08 - Mis à jour le jeudi 2 mars 2017 12:08

Une obligation légale et une mission fondamentale

Le constat est connu : si la mixité scolaire est réalisée dans les faits dans les écoles et les établissements depuis le début des années soixante-dix, si elle est obligatoire depuis la loi du 11 juillet 1975, elle ne recouvre pas pour autant aujourd'hui une complète situation d'égalité entre les filles et les garçons. Ainsi, par exemple, avec de meilleurs résultats scolaires, les filles n'ont pas les mêmes parcours de formation et leurs projets professionnels sont moins ambitieux.

L'égalité des filles et des garçons est la première dimension de l'égalité des chances que l'École doit garantir aux élèves : il s'agit d'une obligation légale, réaffirmée par la loi pour l'avenir de l'École et assortie d'un certain nombre d'indicateurs de performance par la loi organique relative aux lois de finances.

Aux termes de la loi pour l'avenir de l'École du 23 avril 2005, tous les niveaux d'enseignement sont concernés par l'égalité des filles et des garçons, de l'école primaire au lycée, autour de deux axes privilégiés:

  • favoriser la mixité et l'égalité entre les hommes et les femmes, notamment en matière d'orientation;
  • assurer une formation à la connaissance et au respect des droits de la personne ainsi qu'à la compréhension des situations concrètes qui y portent atteinte.

 

Une politique volontariste

La nécessité d'une politique volontariste en matière d'égalité des filles et des garçons s'est faite progressivement jour après jour. Objectifs: réaffirmer les principes, évaluer, tracer des pistes pour l'action.

 

Situation actuelle

Une nouvelle convention interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons dans le système éducatif est en place pour la période 2006-2011. Elle prend en compte les avancées de la Charte de l'égalité entre les femmes et les hommes élaborée en 2004 par le ministère des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité.

 

 

Source Eduscol